Il serait temps que j’écrive cet article!
Donc pour la petite histoire, c’était en juin 2013 avec mes collègues José, Fabrice et Stéphane. Le voyage était prévu depuis plus d’un an. Les billets d’avion était réservés. Il ne restait plus qu’a partir!
Départ le vendredi soir de ma région paisible en TGV pour remonter sur Paris, rejoindre les collègues le samedi matin à l’aéroport.
Le jour ou Navionics affichera cette vitesse sur mon bateau… :
Arrivée à l’aéroport, c’est moi le premier. L’occasion de repérer le vol et de retrouver les collègues.
Ensuite, direction les bagages, phase critique pour tout les pêcheurs, pendant laquelle la tension est la même qu’un épuisettage… C’est d’ailleurs la que l’on reconnais les bons des mauvais! ><
Pour ma part c’est au gramme prêt! :
En revanche pour les collègues, la techniques n’est pas au points! :
Cette phase de stress passée, direction l’embarquement :
Deux heures de vol pendant lesquelles nos chers voisins de siège ont entendu parler pêche, nœuds, leurres…
Pour finalement pousser un grand soupir à l’arrivée!
Ce fut également l’occasion de nous faire repérer par deux autres pêcheurs également en route pour les brochets dans une autres région suédoise. Des collègues que nous recroiseront sur le vol retour.
Au passage nous auront un aperçut de notre terrain de jeux, Le lac MALAREN (MÄLAR Lake)! Un gigantesque lac suédois en connexion avec la mer Baltique.
Après deux heures de vol, nous voilà arrivé au pays des meubles!
Première étape, récupérer la voiture pour rejoindre la location située à 1heures 30 de route. Nous n’aurons pas à nous plaindre de ce côté là, José à bien bossé là-dessus! Une belle grosse Volvo tout confort pour les quelques heures que nous passeront dedans durant le séjour. Mais il fallait bien sa comme en témoigne le coffre! Heureusement, j’avais prévu le Tomtom avec carte de la Suède sur l’iphone, car programmer une destination sur un GPS interne en Suédois, avec les appellation suédoise des villes…. Sans commentaires!
Sur le chemin, malgré la folle envie d’arrivée, une petite pause casse croute s’avère nécessaire. On choisit donc la référence internationale de la mal bouffe, le M… Mais en réalité si je vous parle de ce M c’est pour une raison bien précise, qui nous rappelle dès l’arrivée que chez nous, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir sur la préservation de l’environnement! La photo parle d’elle même :
Une fois le ventre bien rempli, on reprend la route, l’occasion de ré-admirer notre terrain d’activité de plus prêt!
On arrive enfin dans notre superbe location, une grande maison de vacances typiquement suédoise. Située à 20m du bord du lac et du ponton ou sont accostés nos petits « bassboat » en alu.
La soirée sera l’occasion de découvrir (ou redécouvrir pour certains d’entre nous) la maison et l’équipement, le fameux banc du ponton ainsi que les deux pêcheur qui passeront la semaine avec nous. Deux super gars du sud, extrêmement sympa qui étaient déjà parti avec José et Stéphane 2 ans auparavant. Le hasard fait bien les choses!
Mise en charge des batteries pour les moteurs électriques :
Après avoir effectué quelques lancés depuis le bord et s’être fait dévoré par les moustiques suédois, capable de vous attaquer à travers les chaussettes! Un rituel des plus classiques pendant les voyages de pêche prend lieux. L’étalage des leurres amenés dans les bagages! Avec comme toujours les discussions aux allures aliénées qui vont avec (T’as vu mon mini XBuster chinois? Ecoute mon Spro, un vrai maracas! Regarde mon spinner à musky! C’est moi qu’ai le plus gros, BBZ en force!…)
Le lendemain, c’est le départ pour la pêche, debout de bonne heure, ce qui n’est pas très utile en réalité comme nous nous en rendront compte plus tard dans le séjour. Le poisson quand ça mord c’est de 16h à 18h! Quand ça mord….
Les bateaux mis à disposition sont des petites barques aluminium aménagées « Bass Boat » motorisée 15cv Honda équipée d’un « petit » sondeur traceur Lowrance… Quand on est habitué aux écran 8/10 pouces il faut un temps d’acclimatation. Le plein est effectué le matin à partir des jerricans principaux de la réserve, le quota essence de base est suffisant pour la semaine. Les batteries des moteurs électriques sont chargées le soir dans les sous sols de la maison.
Premier jours de pêche :
Après une discussion avec le guide locale, la sentence tombe, comme chez nous à cette époque la nature fait preuve d’un décalage de 3 bonnes semaines, les brochets sortent à peine de frais. Le départ est donné. On suit les deux expert José et Stephane qui ont déjà pêché l’étendue d’eau deux ans auparavant, ce qui évitera de perdre son temps sur les cartes. Pour le premier jours, nous prospecterons une zone appelée le labyrinthe, au nord du pays. Une des partie les plus belles du lac. L’occasion de découvrir les unités de navigation. Avec les poids lourds que nous sommes et les moteurs électriques, une bonne répartition des charges à bord est nécessaire pour que les bateaux déjaugent et avancent correctement. L’occasion également de découvrir de splendide paysage et des roselières à pertes de vue!
Les débuts sont difficiles, le petit vent nord n’aide en rien. L’orage se met à gronder, nous nous retrouvons dans une baie qui jusque la ne portait pas de nom et hop, fish! José ouvre le bal avec un beau Pike!
Son poisson sonnera cependant une pause, un énorme orage nous passera au-dessus de la tête, les éclairs tombant sur l’eau devant nous rendant toute utilisation de carbone impossible. La grêle tombait dans une eau a près de 20°c, formant une brume épaisse au-dessus du lac. C’est à ce moment la que l’on est content d’avoir rempli la moitié de sa valise avec une tenue de pluie!
Suite à cet orage spectaculaire, une incroyable activité c’est déclenchée dans la roselière, les brochets sont devenus complètement fous, donnant des combats inimaginable dans si peu d’eau qui ont d’ailleurs souvent finis par des décrochés. Cette expérience aura valu à cette petite baie d’acquérir le nom de « Baie de la Terreur », Modification de la carte Navionics mobile incluse!
La journée suit son cours, nous découvrons de splendides paysages et surtout ce sera la journée ou nous feront le plus de décrochés, jusqu’à en devenir fou plusieurs fois! Ce sera également l’occasion de casser une canne pour ma part, dès le premier jours de pêche ><
Ce fameux labyrinthe nous amènera cependant dans de splendides spots de pèche ou nous croiserons parfois des bancs de centaines de mini perches en train de chasser dans les nénuphars.
La journée se terminera en allant faire les courses, en bateau dans la ville la plus proche. L’occasion de découvrir la vrai Suède profonde. Nous seront un peu perdu dans les produits, c’est comme acheter de la nourriture chez Ikea, on découvre des marques inconnue dont on ne comprend rien a ce qui est écris. Ajouter à cela les conversions entre couronnes suédoises et euro, le fameux « pour qui est l’addition » et vous pourrez imaginer la scène!
Le soir sera l’occasion de bien rigoler et de débriefer de la journée en attendant que la nourriture soit prête… Mais également de profiter du spectacle offert par cette maison située en pleine nature, nous seront ainsi salué par le passage de cerfs derrière nos fenêtre tout les soirs.
Ce sera également l’occasion de vivre cette expérience incroyable que nous offre les pays nordiques en cette saison, le soleil éternel! Une expérience vraiment marquante, on comprend dès lors la raison pour laquelle les chevaux sont équipé de bonnets de nuit (ce n’est pas une blague!) Nous adopteront d’ailleurs un comportement de poule à notre retour, quand il fait nuit, on se couche!
Soleil de minuit au plus bas avant d’entamer sa remontée :
Après une bonne et courte nuit de sommeil, c’est reparti pour un tour. Les petites habitudes commencent déjà à se former :
Deuxième jour de pêche :
Cette fois-ci nous décidons de réattaquer une autre partie du nord du lac. Les spots de pêche sont des petites baies formées par les roselières souvent peu profonde et plus ou moins fermées ainsi que des haut fonds rocheux ou viennent se reposer les brochets. En effet sur le Mälaren les brochets ne sont pas spécialement postés, ce sont généralement des spécimens ayant adopté un comportement de pélagique, les études menée sur le Mâlaren ont permises de démontrée qu’un brochet effectuait en moyenne 12km par jour. Durant leur phase de repos, les brochets se reposent sur les hauts fond rocheux ou sur les roselière. Le soir on peut parfaitement observer le phénomène lorsque l’on voit les dos des brochets sortir des roselières pour descendre dans profondeurs chasser les bancs de fourrage, faisant apparaître des échos spectaculaires sur les sondeurs. Ce que je ne découvrirais bien entendu que plus tard dans le séjour. Deux technique sont adoptée sur chaque bateaux, le ratissage ancré afin de déclencher un comportement agressif sur les brochets en phase de repos et le powerfishing aidé par les moteur électrique afin de couvrir une plus grande zone et ainsi saisir le poisson opportuniste, sortant de son trou pour aller chasser.
Les poissons se feront toujours aussi difficile, c’est Stéphane qui ouvrira la journée avec une jolie mémère sur la première baie.
Ici les poissons on toutes leur dents!
La journée continue, les poissons montent à bord au fur et à mesure des kilomètres parcourus. Et comme je le disais à chaque jour une ses surprises, nous seront gratifié d’un castors ce jours la :
Après une rude journée et un bon repas, Fabrice et moi n’en avions pas suffisamment eu pour notre compte. Nous décidons alors de faire un coup du soir, sous le soleil de minuit. Un petit ratissage de la roselière de la baie du camp, histoire d’essayer de voir ce qu’il y traine. Je me prendrais une belle dérouillée ce soir là. Mais bon j’étais à la barre donc on dira que c’est à cause de ça !
Nous voilà ainsi repart pour une courte nuit de sommeil, avant de remettre sa le lendemain!
Troisième jour de pêche :
Pour ce troisième jours avec une météo plutôt clémente en dehors des giboulées quotidiennes, nous choisirons d’attaquer le sud du lac. Plus précisément la zone des îles. Nous prenons donc la direction du canal sud, afin de rejoindre une zone connue par tout les voyageurs venues sur le Mâlaren, la Baie de Grenouilles! Souvent connue pour sa forte densité de brochet lors des périodes d’activités. Il s’agit d’une petite baie enfermée avec une très faible profondeur d’eau, ou se multiplient roseaux et nénuphars. Nous entamons donc notre trajet pour une bonne heure de navigation, l’occasion de profité du paysage ou de dormir pour les passager, pendant que les skippers suivent les caps afficher sur le traceur.
Une fois arrivé, nous ouvrirons le bale chacun notre tour avec des poissons de taille moyenne et malheureusement de nombreux décroché sur de beaux spécimens. Il semblerait que ce ne soit pas la bonne heure, nous effectuons donc un petit rassemblement pour manger et boire un coup puis établir la suite de notre parcours.
Nous décidons donc de continuer notre chemin à travers les giboulées vers le secteur des îles en passant par la baie du château. Nous marqueront un bref arrêt en entrant par la première entrée de la baie du château, pour finir par se rendre compte que le passage étaient désormais bouché par les roselières. Nous décidons donc de contourner en passant directement par les îles. Ce fut un spectacle magnifique, l’impression d’avoir changé de lac et de redécouvrir de nouveaux paysages :
Après en avoir prit plein les yeux, il était temps de plier le carbone, Stéphane ratera une sacrée poutre ce qui aura pour effet de nous motiver à peigner la baie du château.
Nous décidons d’aller rejoindre le bateau de Jose afin casser la croute. Fabrice est au commande quand tout d’un coup… Un énorme bruit moteur anormal. Je saute sur le cordon de sécurité pour couper tout ça (c’est la réaction classique du type qui a fait un chèque de caution de 800€ au début du séjour ><) Je relève le moteur en pensant qu’un orin ou un filet dérivant était prit dans l’hélice mais non, rien de tout sa. En tentant de redémarrer le moteur, même bruit de casserole. Il semblerai que le ressort de démarreur manuel est sauté. On se retrouve ainsi en panne a une heure de chez nous. On appel la gestion du camps pensant rentrer par la route en sortant le bateau, rien de prévu. Heureusement pour nous, nous étions deux bateaux. José et Stéphane nous rejoigne, on encorde les bateaux. La journée de pêche est morte. Avec un 15cv pour deux bateaux, on a du chemin à parcourir… José prend les commandes, tout le monde entame sa sieste pour finalement arriver au camps, plus de 3 heures après….
Mais on garde le sourire, faute de pêche on chasse!
Le moteur sera changé dans la soirée par un autre moteur dont nous nous souviendrons toute notre vie, un PARSUN! Un 15 Parsun, un 15 parsun de marque Parsun et non un 15cv de marque Parsun, Car si ce moteur faisait vraiment 15cv cela voudrait dire que l’on avait prit au moins 100 kilos dans la nuit sur le bateau >< Mais bon cela nous nous en somme rendu compte le lendemain…
Ce soir la je referais un coup en solo, qui me permettra d’observer cette descente des brochets dans les profondeurs pour chasser le fourrage.
Après un bon repas avec nos collègue du sud pour remettre le moral en place, l’occasion de gouté les fameux pain suédois et tubes de mayonnaises parfumées, le repos s’impose.
Quatrième Jour de pêche :
Pour le quatrième jour, après un réveil encore plus difficile que les autres, nous choisissons de retourner vers le sud, pour cette fois-ci essayer la baie des cochons et remonter par le canal de Strängnäs vers le nord.
Mais lors du départ, c’était sans compter sur le PARSUN paresseux! Après avoir mis 10 minutes avant qu’il n’accept de démarrer à froid, nous prenons la route et là… On avance pas! Même en mettant tout le poids à l’avant, le bateaux ne déjauge pas et se traine l’arrière enfoncé dans l’eau. Après quelques jurons sur cette superbe daubasse de moteur, nous finissons par trouver une solution! Le surf! En effet, d’une main experte nous réussissons à surfer la vague créer par le super bateau de José et Stéphane, permettant à notre bateaux d’être aspiré et d’enfin déjaugé… Restait plus qu’a prendre le coup de main pour surfer la vague sur les 10 km à parcourir…
Après la navigation, nous arrivons dans la baie des cochons. La prospection est difficile, Stéphane parvint à faire bouger un brochet dans les nénuphars. Puis plus rien si ce n’est de nombreux accrochages de branches. Sur la carte, nous distinguons un haut fond qui semble être bordé d’un cassant. Je profite du petit vent pour tenter une approche en dérive et ainsi essayer une pêche en traction du spot avec un petit Sandra. Et hop un pépère se fait avoir. Ce qui nous donneras des idées le lendemain avec Fabrice.
Nous reprenons ensuite la route en direction de petits canaux bordés de roselière. L’occasion de sortir quelques poissons. Malgré tout ces roselières linéaire restent difficile à pêcher. Nous reprenons la route vers le canal de Strängnäs pensant y pêché. Mais en réalité nous remontrons jusqu’au nord par ce canal qui ne nous attiras pas pour la pêche. La présence de bateaux, habitation et filets dérivants (pour la pêche professionnelle du sandre) nous repousse donc vers des spots plus naturels perdu au nord. Nous parcourrons ainsi une bonne dizaine de kilomètre supplémentaires en surfant la vague. Avec par moment notre chère Parsun qui s’emballait et se mettais à foncer comme un 20cv nous permettant même de doubler nos coéquipiers…. Très fiable ce moulin à café!
Nous reprenons ainsi tranquillement nos phases de pêche, permettant à chacun de sortir quelques poissons :
Après cette bonne journée, retour au ponton et direction la cuisine pour la plâtrée de pattes du soir! L’occasion d’échanger avec nos collègues qui se sont rendu sur la baie des grenouilles, ou ils ont pu voir une jeune poule d’eau disparaître, mangée par un gros bec. Qui n’aura malheureusement pas voulus de leur leurres par la suite.
Cinquième jour de pêche :
Le Cinquième jour, une dégradation de la météo étant annoncée, nous décidons de rester sur les zones proches afin de passer le maximum de temps en pêche.
Après quelques heures chaotiques, le poisson se met enfin en activité dans notre secteur.
Une fausse manip vaudra une belle entaille de dents de brochet à la main de Fabrice, heureusement, Docteur Stéphane avait tout prévu!
L’après midi nous nous décaleront sur des baies plus au sud.
Stéphane et José sortiront leur becs plus facilement que nous.
La soirée commence et le vent se met à soufflé. On décide de laisser les coéquipiers sur les roselières et de retenter une pêche en dérive sur un haut font formant un joli cassant. Je passe en traction et pendant ce temps, Fabrice continu de peigner le spot à la volée avec un leurre bien bruyant. Les échos indique la présence de carnassier sur le haut du tombant. Les touches sont minuscule et les leurres souples ressortent avec des traces de morsures de vampires… Ils s’agit donc de sandres. Rien y fera, impossible de les piquer. Sur la troisième dérive, Fabrice met un sec un joli brochet. Le vent ayant forcis, on décide de retenter une dernière longue dérive. De nombreux écho sont présent entre deux eaux et alors que Stéphane et José nous rejoigne, c’est le gros départ! Fabrice se fait plier le Carbonne et le casting déroule (faute de chanter…) Après plusieurs épuisettages raté entrainant des rush ingérables, le poisson est mis à sec. C’est un superbe Aspe de 77cm prit sur un Big Bait. Un superbe combat pour finir la journée!
On rentrera ensuite au chalet avant d’essuyer un deuxième orage pendant le séjour.
Sixième et dernier jours avant le retour :
La fatigue se faisant ressentir et la météo pourrie annoncée durant la journée aura raison de nous.
Nous laisseront nos collègues du sud tenter leur chance une dernière fois. Quand à nous, nous prendrons la direction de Stockholm, se faire un petit resto après avoir regarder la relève de la garde royale, mais surtout, visiter THE magasin des Bigbaits, Lundgrens! Un magasin incroyable jonché de toutes sorte de leurre à brochet fait main, des couleurs époustouflantes qui en mettent plein les yeux. On pourrais comparer cette sensation à celle d’un enfant dans un magasin de bonbons, on y trouve également des matrices des plus grands leurre du domaine (Xbuster, Buster Jerk…) destiné aux crafteurs désirant réaliser eux même leur coloris.
Nous rentrerons tranquillement au chalet dans la fin d’après midi, l’occasion de refaire un petit coups de leurre et de mettre à sec le plus gros bec de la semaine :
La soirée se finira sur un bon gros repas avec nos collègues et une distributions de leurres entre amis pour le bonheur de chacun!
Le lendemain, c’est retour en avion, l’occasion de recroiser nos collègues pêcheur de l’aller, qui nous expliquent avoir eu eux aussi des conditions de pêche difficile, voir même plus difficile que les nôtres!
Et bien évidement, l’occasion de redécouvrir la nuit et de se coucher comme une poule des souvenirs plein la tête, pensant déjà à la prochaine expédition! ><